Phone

+33 783 591 227

mail

marta-praticienne@langmar.fr

horaire

du lundi au vendredi de 9h à 18h

Comprendre et répondre aux besoins naturels de son chien et de son chat

Dans un contexte où l’industrie de l’alimentation pour animaux domestiques génère des centaines de millions d’euros chaque année en France, il est crucial de réfléchir à ce qui convient ou non à la santé de nos carnivores domestiques. Bien qu’ils soient domestiqués depuis des milliers d’années, leur système digestif reste pratiquement inchangé.
Sinon, les zoologistes auraient révisé leur classification scientifique. Les chiens et les chats appartiennent tous les deux au règne animal, à la classe des mammifères et à l’ordre des CARNIVORES.

Examinons maintenant la définition du mot « carnivore » dans un dictionnaire, puis celle du mot « domestique ».
Nos compagnons sont ainsi des animaux dotés de crocs et de griffes leur permettant de chasser pour se nourrir, tout en vivant au sein d’un foyer humain.

Les pratiques de lobbying et leurs conséquences néfastes

Depuis plus de trois décennies, une multitude de publicités, plus ou moins persuasives, ont réussi à convaincre une grande partie de la population que les chats et les chiens étaient des « croquetivores ».
Demandez à n’importe quel enfant ce que mangent un chat ou un chien, et dans 95 % des cas, il répondra : des croquettes !
Bien que certains animaux puissent parfois vivre longtemps en bonne santé en consommant uniquement des croquettes, malheureusement, ce n’est pas la norme.
Il y a encore 20 ou 30 ans, les chiens atteignaient fréquemment l’âge de 14 ou 15 ans, même parmi les grandes races.
Quant aux chats, ils avaient souvent une espérance de vie de 17, 18, voire plus de 20 ans.

Les raisons qui font des croquettes une aberration ?

Le premier problème majeur est leur déshydratation. Les carnivores sont naturellement conçus pour se nourrir de proies, ce qui implique une alimentation riche en eau, avec un minimum de 65% de contenu hydrique.

Le deuxième problème réside probablement dans la cuisson à haute température et/ou prolongée, ce qui entraîne la perte d’une grande partie des nutriments présents dans la viande, lorsque celle-ci est incluse dans les croquettes. Les minéraux, les vitamines et les oligo-éléments ne résistent pas à un tel processus de transformation. Par conséquent, les fabricants ajoutent des versions synthétiques de ces éléments. Cependant, ces formes synthétiques sont souvent mal assimilées par l’organisme et sont en grande partie rejetées sous forme de déchets.

En troisième position, on trouve la composition souvent déséquilibrée, voire toxique, des croquettes.

Savoir décrypter une étiquette

  • Sous-produits animaux : résidus d’abattoir
  • Farine de sous-produits animaux : restes de carcasses, cornes, sabots et becs réduits en poudre
  • Protéines de volaille déshydratées : carcasses de volaille broyées (la viande est peu présente)
  • Blé, maïs, riz : sources de glucides
  • Pulpe de betterave : source de glucides
  • Protéines de soja : question de l’adéquation de la protéine végétale pour les carnivores domestiques
  • Oeuf, blanc d’oeuf, coquille d’oeuf : sources de protéines animales
  • Cellulose : provient du bois, du coton…
  • Avoine, orge, sorgho : céréales, sources de glucides
  • Pomme de terre, petit pois : sources de glucides
  • Additifs, stabilisants, conservateurs et produits phytopharmaceutiques présents dans les céréales et les ingrédients végétaux
  • Les céréales contiennent souvent des mycotoxines, responsables de malformations fœtales et de diverses pathologies respiratoires, entre autres.
  • En plus, une « potion » à l’odeur et au goût appétant est souvent ajoutée pour tromper l’odorat de nos animaux.

Il est évident que l’objectif principal de ces industriels est avant tout de réaliser des profits, plutôt que de veiller au bien-être de nos animaux.

Conséquences d’une alimentation à base de croquettes sur nos animaux

La digestion d’une alimentation déshydratée impose une charge supplémentaire à l’organisme, qui doit mobiliser ses ressources à chaque repas pour traiter et assimiler efficacement ce qu’il consomme, entraînant ainsi un vieillissement prématuré.
De plus, en raison de leur régime alimentaire naturellement limité, les carnivores disposent d’une gamme restreinte d’enzymes digestives, ce qui les rend incapables de dégrader les glucides présents dans les aliments industriels.

Les croquettes créent de l’acidité dans le corps

Un organisme en bonne santé possède la remarquable capacité de maintenir l’homéostasie, c’est-à-dire l’équilibre adéquat entre l’acidité et la basicité.
Ce système de régulation hautement efficace garantit la santé globale du corps, chaque espèce ayant son propre équilibre spécifique.
Les maladies telles que le diabète, l’obésité, l’insuffisance rénale chronique, les diarrhées persistantes, les allergies, ainsi que les tumeurs et les cancers, sont principalement le résultat de perturbations dans cet équilibre acido-basique.
Ces affections pourraient largement être évitées en nourrissant nos animaux conformément à leurs besoins de carnivores.
L’alimentation industrielle entraîne une accumulation de toxines dans l’organisme des animaux, obstruant ainsi les organes émonctoires tels que le foie, les reins et la peau, qui sont responsables de l’élimination des toxines et des substances nocives hors du corps.
Cette accumulation de toxines, provenant notamment des médicaments chimiques, des vermifuges, des additifs alimentaires et des conservateurs, perturbe l’équilibre acido-basique.
Il est crucial de comprendre que lorsque l’équilibre acido-basique est préservé, l’organisme est en mesure de se défendre contre les microbes et les maladies.
Les flatulences et les éructations fréquentes, souvent malodorantes et/ou bruyantes, sont des signes de protestation de l’organisme.

Quelle est la meilleure alimentation d’un carnivore domestique ?

Voici une proposition simple pour offrir à votre animal carnivore une alimentation qui se rapproche au mieux de son régime naturel.
Bien que cela ne soit pas parfait, mais à moins d’avoir un accès à des espaces de chasse et à une diversité de sources naturelles de vitamines et de minéraux en extérieur, cette approche demeure une manière adéquate de nourrir son animal.
Cette méthode a été confirmée par les bienfaits qu’elle apporte relevés au fil des années.
Des chats atteints d’insuffisance rénale chronique sont en rémission, des animaux souffrant d’allergies sévères vivent sans médicaments, les cas d’obésité s’améliorent, les toux chroniques disparaissent, les symptômes de rhumatismes s’atténuent, et certains cancers régressent.

Préparer une alimentation maison équilibrée et sans glucides de manière simple.

Pour élaborer une ration ménagère équilibrée et sans ajout de glucides, tout en satisfaisant les besoins nutritionnels de votre carnivore, voici une approche simple :

En tant que carnivore, votre animal a besoin de viande. Je recommande généralement du poulet ou de la dinde, car les systèmes digestifs des carnivores domestiques ne sont pas adaptés à la digestion du bœuf ou du porc. Vous pouvez donner la viande légèrement cuite ou crue, selon les préférences de votre animal. Une alternative est d’opter pour une pâtée de qualité offrant une seule source de viande et sans additifs. Une liste d’ingrédients courte est préférable.
La viande devrait représenter la majeure partie de l’alimentation : environ 80% pour un chien et 95% pour un chat. La portion de viande devrait représenter entre 3 et 5% du poids de votre animal.

Ajoutez une petite portion de légumes cuits sans sel ni épices pour combler les besoins en minéraux et oligo-éléments assimilables. Un peu d’huile de colza bio et de levure de bière peuvent être ajoutées pour les vitamines du groupe B (antioxydants) et le zinc, qui contribue à la santé des tissus conjonctifs, de la peau, du pelage et des griffes.

Lors d’une étude d’un animal pour un plan nutritionnel, je conçois une ration type que j’adapte en fonction de l’âge de l’animal, de son niveau d’activité physique, de ses éventuelles pathologies et/ou intolérances, de son environnement et de son mode de vie.
Il n’est pas nécessaire de passer par des étapes pour introduire une alimentation en ration ménagère. Vous pouvez simplement mélanger les croquettes restantes avec la nouvelle alimentation. Quelques jours de constipation peuvent parfois être observés, mais en général, cela se résout en donnant une portion d’haricots verts pendant 3 ou 4 jours.